Le Président Macky Sall fait partie du groupe de chefs d’État qui se sont rendus en Ukraine, puis en Russie, pour discuter respectivement avec les présidents Zelensky et Vladimir Poutine pour le retour à la paix dans cette région de l’Europe.

L’Invité de l’émission Le Point de la Rts, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a salué le leadership du Président Sall. « Le Président Macky Sall est avec ses pairs africains dans cette partie du monde où il y a une guerre. Nous espérons qu’il ait des résultats qui permettront d’avancer. Cela montre que l’Afrique, pour une fois, est en avant sur la scène diplomatique mondiale pour essayer de résoudre une des crises majeures de notre début de siècle », fait savoir Pr Moussa Baldé, qui estime que «tout Africain, tout Sénégalais doit être fier de ce travail diplomatique du Sénégal et du Président Macky Sall et de son leadership. J’en tire une certaine fierté ».
S’agissant de la question du 3ème mandat, le président du Conseil départemental de Kolda explique : « Ceux qui rejettent la candidature du Président Macky Sall, la plus grande partie parmi ces ténors, avait soutenu que le Président Abdoulaye Wade avait droit à une 3ème candidature en 2012. Rapporte La Tribune.

Il rajoute que ceux qui disent que Macky n’a pas droit à un autre mandat sont dans la manipulation ». « Nous avons des institutions au Sénégal, et celle qui doit se prononcer sur la validité d’une candidature c’est le Conseil constitutionnel. L’unique bataille qui méritait d’être menée, c’est la transparence des élections au Sénégal. Tous s’accordent que cette bataille a été gagnée. On ne peut plus tricher des élections au Sénégal. L’élection au Sénégal, qu’elle soit locale ou présidentielle est transparente et on rend le verdict du peuple. Ceux qui se réclament populaire pourquoi réclament- ils l’élimination d’un candidat ?», se défend le président du Conseil départemental de la capitale du Fouladou.
Concernant les concertations initiées par le chef de l’État, il a invité les autres parties à rejoindre le dialogue. « Il serait également heureux qu’il y ait des avancées. Puisque si le dialogue ne permet pas d’avancer, cela signifie
qu’on est dans l’impasse. Je m’attends à ce que ce dialogue donne des avancées comme le dernier dialogue avant les Locales, qui avait entraîné une amélioration du parrainage. On s’attend à ce qu’il y ait des améliorations à travers ce dialogue. Les premières impressions qu’on a eues du dialogue politique disent qu’il y aura consensus. Un pays marche sur des consensus. On ne peut pas, par exemple, dire qu’on va détruire les œuvres phares du Pse », explique Pr Moussa Baldé.


Selon le ministre, « actuellement, on a l’impression qu’il y a une certaine opposition qui dit qu’il faut prendre le pouvoir avant les élections. Si on veut déloger le président c’est qu’on veut prendre le pouvoir avant les élections. On réclame sa démission, c’est aussi qu’on veut prendre le pouvoir avant les élections. C’est la chose la plus anti- démocratique que je n’ai jamais entendu parler. Restons démocrates et restons dans la légalité. Allons au dialogue et cherchons des consensus pour bâtir notre pays parce que tout se termine par le dialogue et le consensus ».