Le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Togo viennent de mener une opération militaire conjointe contre les attaques terroristes, a annoncé hier, mercredi 1er décembre, le ministre burkinabè de la Sécurité publique, Maxime Koné.

Pour ce faire, quelque 5 700 soldats ont été déployés le long de la frontière sud du Burkina Faso avec les trois autres pays participants.
L’opération qui a duré cinq jours entre dans le cadre des accords sécuritaires signés en 2017 entre les quatre pays pour lutter contre les activités djihadistes qui sévissent au Sahel. Elle a permis d’arrêter plus de 300 suspects, de saisir des armes, des munitions, des véhicules, de la drogue et un nombre important de matériel pouvant servir à fabriquer des bombes artisanales.


Depuis quelques années, des organisations djihadistes affiliées à Al-Quada ou à l’Etat islamique au Grand Sahel (Eigs) et le groupe nigérian, Boko Haram, sèment la terreur dans la sous-région. Le Burkina Faso est l’un des pays les plus endeuillés par leurs attaques. Au cours du mois dernier, 87 personnes, dont 41 civils, y ont trouvé la mort dans des at- taques séparées attribuées à l’Eigs.