La mort atroce du Sergent Fulbert SAMBOU, membre de la Direction des renseignements, militaires, dont le corps a été formellement identifié par sa famille, est un ignoble crime d’état qui vient s’ajouter à la longue liste d’assassinats perpétrés par le régime sanguinaire de Macky SALL. Le communiqué du Procureur de la République en date du 22 novembre 2022 portant sur la pseudo disparition Sergent Fulbert Sambou et de l’Adjudant-chef de la Gendarmerie, Didier BADJI est un tissu de mensonges qui vise à « maquiller » un crime lâche et abominable d’une extrême gravité qui porte la signature du régime (c’est un assassinat politique). Le refus (non justifié) d’une autopsie liée à l’état de putréfaction du corps est la preuve définitive que la mort est intervenue depuis plusieurs jours. Lorsque le communiqué faisant état de leur disparition a été rendu public (pour préparer tous les esprits à l’annonce de la nouvelle de leur mort), au plus haut sommet de l’Etat, on savait parfaitement que le sergent Fulbert Sambou était déjà mort. La thèse de la mort par noyade est un gigantesque mensonge d’état, qui ne convainc aucun esprit rationnel et constitue une insulte grave à l’intelligence des sénégalais, et des proches du disparu.


Cet énième assassinat d’un régime aux abois s’inscrit dans un contexte inédit de répression aveugle qui fait du Sénégal un pays sans foi, ni loi, où des citoyens sont cueillis en plein jour, où des domiciles d’opposants sont encerclés sans aucune base légale et des arrestations préventives (kidnapping) sontopérées dans l’illégalité la plus totale par des membres des forces de défense et de sécurité agissant comme de vulgaires malfrats dans ce qui relève désormais du banditisme d’état. Disons-le clairement et sans détour : la traque et l’abject projet d’épuration d’un groupe social (sénégalais originaires de la Casamance) amorcé par le régime déviant et moribond de Macky Sall risque, si l’on n’y prend garde, de faire basculer dangereusement le Sénégal dans l’ethnicisme, et dans ce qu’il a de plus effroyable : la haine entre communautés et la fragmentation de la communauté nationale. Enivré par le pouvoir Macky SALL sombre dans la violence et la folie. Son régime kidnappe, torture, et assassine impunément. Ses milices de la mort sèment la terreur et la désolation. Son clan affame le peuple, pille les ressources et impose le silence aux journalistes, invoquant le secret d’état ou le secret militaire (des foutaises). Il n’y a ni secret d’état, ni secret défense lorsqu’il y a spoliation des ressources d’un pays par une bande de malfrats. Quel que soit le statut du malfaiteur, fusse t’il Président de la République, Général de l’armée ou que sais-je encore….

L’enlèvement du journaliste d’investigation, Pape ALE NIANG, dans les geôles d’un régime assassin est la goutte qui fait déborder le vase. La liberté a un PRIX.  En France, les « sans-culottes », fer de lance de la Révolution Française ont fini par prendre le dessus sur le monarque LOUIS XVI qui a été jugé pour « conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l’État » et guillotiné le 21 janvier 1793. En Afrique, des peuples ont mis fin à la tyrannie insoutenable que leur imposait leurs dirigeants sanguinaires, corrompus (Mali, Burkina, Guinée, Tunisie, Egypte). Le peuple sénégalais doit être DEBOUT, et faire face au MONSTRE. Les jeunes sénégalais désœuvrés, sans emploi qui prennent les pirogues de la mort, en quête d’avenir, et dont des milliers ont été engloutis par l’océan atlantique doivent prendre leurs responsabilités et faire face à leur bourreau qui a un nom : Macky SALL. Il n’y a point d’avenir au Sénégal avec le régime de Macky Sall (ni pour les entrepreneurs, ni pour les journalistes qui sont réduits au silence et contraints de taire certains scandales sous peine d’être emprisonnés, ni pour les étudiants, ni pour les jeunes).

En 2022, le Sénégal est devenu une république bananière, un pays du crime d’état organisé et une prison à ciel ouvert. Tous les acquis démocratiques obtenus de haute lutte sous DIOUF et WADE ont littéralement volé en éclats. Il convient de dénoncer fermement la passivité, le silence coupable et la démission d’une certaine élite (y compris une partie de la presse corrompue) face aux agissements criminels du régime de Macky SALL.

Le Sénégal vaut mieux que ça ; cette image d’un pays soumis, méconnaissable où un seul homme veut imposer sa tyrannie à plus de 16 millions de sénégalais. La dignité doit l’emporter sur la peur de la prison.

Le Sénégal est à terre et doit renaitre de ses cendres. Trop, c’est trop ! Il y a trop de morts, (François MANCABOU et tous les autres) pour satisfaire les caprices d’un homme insouciant, incompétent et irresponsable atteint du syndrome d’hubris (maladie du pouvoir). Macky Sall a décidé de régner par le vol, la ruse, la fraude, la terreur d’état, l’arbitraire, la forfaiture et le coup d’état électoral permanent, avec la complicité des magistrats-valets, dont l’indignité, l’esprit de soumission et la lâcheté est synonyme de déshonneur et de génuflexion.

Ses forfaitures ont atteint un point de non-retour qui l’obligent à user de tous les artifices et subterfuges pour conserver le pouvoir et assurer sa survie et celle de son clan. La lutte contre songime violent, criminel et despotique est un impératif.Aucune armée, ou aucune police du monde n’est en mesure d’ébranler un peuple déterminé.

Le peuple doit sortir massivement dans la rue pour faire libérer Pape ALE NIANG et tous les détenus politiques qui se sont sacrifiés pour défendre ses intérêts, et exiger que le sang cesse de couler dans ce pays, ce qui passe inéluctablement par le départ de Macky SALL.

Tous les auteurs de bavures policières et de crimes d’état et tous les donneurs d’ordre (le degré de responsabilité du Général Moussa Fall, du Directeur de la police, Bocar YAGUE et du Ministre de l’Intérieur Antoine DIOM sera situé) feront l’objet de poursuites pénales, lorsque la parenthèse morbide du régime de Macky SALL sera refermée.Ce dernier ne pourra y échapper pour avoir au terme de 10 ans de sale gouvernance médiocre, complètement détruit les fondements de la République et transformé l’Etat du Sénégal en un Etat criminel, délinquant et assassin.