En partenariat avec  la Société financière internationale, l’Autorité ghanéenne de développement des cultures arboricoles(TCDA) a procédé au lancement d’un programme en faveur du développement de l’arboriculture. Établi sur une durée de 5 ans, ce programme financé à hauteur de 100 millions de dollars entend améliorer les performances de la noix de cajou, la noix de coco, la mangue, la noix de palme, le caoutchouc et la noix de karité. Sa mise en œuvre est la garantie de la création de nombreux emplois et de l’augmentation du PIB du Ghana.

Encore sous exploité, le Ghana entend faire de l’arboriculture un indicateur économique à fort potentiel. C’est dans ce cadre que l’Autorité nationale de développement des cultures arboricoles(TCDA) a lancé un programme sur cinq ans, à hauteur de 100 millions dollars, pour améliorer les performances de ce secteur. Le programme cible six cultures arboricoles prioritaires à savoir la noix de cajou, la noix de coco, la mangue, la noix de palme, le caoutchouc et la noix de karité.
Dans 10 ans, nous nous attendons à ce que chacune des cultures arboricoles génèrent environ 2 milliards de dollars comme le cacao. Et donc dans cinq ans, je m’attends à ce qu’on récupère 1 milliard de dollar par culture.
Le développement de l’arboriculture au Ghana permettra d’avoir une véritable industrie de fruits dans le pays, augmentant le nombre d’emplois. Par exemple, le projet Bono-Asante Atea(BAAT) dont l’objectif est de développer la noix de cajou a permis à près de 14 500 femmes et jeunes de pouvoir travailler en trois ans.
La volonté ou les objectifs d’amélioration des objectifs de vie des producteurs ainsi que la contribution à l’économie reste incertaine ou précaire il faut donc penser à une diversification ce à quoi s’attelle le gouvernement ghanéen avec le développement et la promotion d’autres cultures au regard non seulement du fort potentiel dont regorge le pays  mais également des ouvertures en terme de marché qu’offre ses spéculations ce sera des rentrées de devises importantes et additionnelles pour le pays et de revenus pour les producteurs.

Les cultures arboricoles fournissent des revenus à plus de 1,6 million de ménages dont la majorité est constituée de petits exploitants agricoles. Pour rappel, au Ghana, l’agriculture compte pour plus de 20 % du PIB et emploie le tiers de la main-d’œuvre locale.