Âgée de seulement 12 ans, A. Ndiaye, domiciliée à Touba Dianatou Mahwa, a été victime de viols multiples par son père biologique.

 


 

La fille avait déposé une plainte au commissariat spécial de Touba contre son père qui, dit-elle, a abusé d’elle à plusieurs reprises. Elle a déclaré que ses parents ont divorcé, il y a longtemps et un jour, son père est venu la chercher pour l’emmener avec lui à Kaolack. Elle déclare qu’en cours de la route, son pater s’est arrêté chez son frère pour y passer la nuit. Il n’y avait personne dans la maison, renseigne ‘’Source A’’. A. Ndiaye dira qu’elle a partagé la même chambre avec son père et ce dernier lui a donné des médicaments à boire pour, dit-il, vaincre la fatigue.

Mais son père a profité de la situation pour la violer. La victime a confié aux enquêteurs qu’à son réveil, elle a constaté des taches de sang sur ses habits et elle ressentait des douleurs sur tout son corps.
C’est ainsi qu’elle a interrogé son père qui, dit-elle, a menacé de lui ôter la vie si elle racontait à qui que ce soit ce qui s’était passé. Elle a précisé que son père avait abusé d’elle à trois reprises.

Interrogée, sa mère R. Mbaye confirmera les propos de sa fille. Elle déclare qu’elle est restée trois ans sans voir sa fille, car son père l’avait emmenée avec lui à Kaolack, après leur divorce. Elle a confié que c’est par la suite qu’elle a demandé à sa fille de revenir à Touba et une fois à la maison, A. Ndiaye lui a raconté qu’elle était victime de viols répétés par son père.
Par ailleurs, R. Ndiaye affirme avoir conduit sa fille à l’hôpital 28 et l’infirmière lui a dit qu’elle n’est pas enceinte. Le certificat médical délivré par le médecin gynécologue de l’hôpital Matlaboul Fawzaini de Touba a décelé une défloration ancienne chez l’adolescente de 15 ans.

Interrogé, le mis en cause, O. Ndiaye, a nié les faits qui lui sont reprochés. Il a déclaré avoir emmené sa fille à Kaolack pour ses études. Il a fait savoir qu’après une année scolaire, sa fille a abandonné l’école. Il l’a alors mise en rapport avec une de ses dames à Kaolack pour continuer son travail à Touba. O. Ndiaye a déclaré qu’un jour, il a reçu une convocation de la maison de Justice de Mbacké, suite à une plainte de R. Ndiaye. Il précisera qu’on lui avait demandé de faire venir sa fille.
C’est ainsi qu’il a sollicité un ami pour qu’il lui ramène sa fille à Touba, avant de la laisser partir avec sa mère. O. Ndiaye a juré n’avoir jamais entretenu de rapports sexuels avec sa fille.