Les leaders de la Coalition « Yewwi Askan Wi » se retrouvent en conclave à Saly. Très futés politiquement, ces leaders, dont Ousmane Sonko et Khalifa Sall sont certainement, en train de mijoter un plan de campagne au risque de surprendre Macky Sall et ses alliés de la mouvence présidentielle aux élections locales de janvier 2021.

Le mercato des partis politiques est ouvert dans plusieurs localités du pays. Les candidats à la candidature se rivalisent d’ardeurs. Chacun d’entre eux, cherche à se positionner politiquement. Les plus tenaces neutralisent d’autres moins coriaces. Toutes les coalitions, constate-t-on, font face aujourd’hui, à une guerre logique ou illogique de positionnement.

Ainsi, certains sénégalais, accrochés, ont relevé le mutisme de l’ex-maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, devant le choix de Barthélémy Dias, à la place de Soham El Wardini. L’investiture de Barth validé, semble être irrévocable. L’actuel maire, Soham El Wardini, laissée en rade, pourrait se sentir trahie. Mais, Khalifa devra faire avec et manoeuvrer ferme d’éviter une fissure regrettable dans sesrelations. 

Reconnu pour son professionnalisme et ses compétences politiques, l’ex-maire de Dakar aura probablement le bon comportement pour gérer les humeurs des uns et des autres. N’empêche, des questions se posent sur les multiples fronts dans les coalitions de partis et mouvements politiques. Une équation certes difficile. Mais, surmontable. Puisque, a politique est un art, reposant sur des calculs et des projections. Chaque leader se vocalise sur son devenir en tant que leader. Mais, la politiques est aussi, une affaire de génie, exigeant des stratégies, des combats épiques et un courage. 

La différence des leaders se trouve dans ces éléments précités. Macky Sall, ayant l’appareil d’Etat pour acclamer les ardeurs de ses coalisés, avec des promesses de nominations à des postes de responsabilité étatiques. Alors que l’oppositionn’ayant pas encore l’appareil d’Etat, ne peut pas de la même manière, consoler ses frustrés.

Mais, les leaders de l’opposition peuvent faire rêver. Ils donnent l’espoir d’accéder bientôt au pouvoir. Cette projection pourrait aider à amortir la réaction des réfractaires ou non investis.

Suite à ces combats de positionnement,  Khalifa Sall, adepte du silence a du pain sur la planche, tout autant que les leaders des autres coalitions en lice. Khalifa Sall, très stratégique, refuse de se prononcer sur l’investiture de Barthélémy à la place de Soham. Des personnes averties de la chose politique, semble décrypter une problème de morale. Khalifa Sall, dit-on,  doit à tous les deux postulants, une reconnaissance et une défférence totale. 

Stratégique et méthodique dans sa démarche, Khalifa Sall aura, rassure-t-on, la solution pour calmer le jeu.Idem, les autres coalitions où les tiraillements sont ouverts, des solutions seront trouvées pour apaiser les tensions afin de se concentrer sur l’essentiel. C’est à dire, aller à la conquête des masses électorales en rangs serrés, pour gagner les élections locales de janvier 2021 dans différentes localités du pays. Zaynab Sangare