Après les élections législatives, les tractations vont bon train pour décrocher les trois députés élus en dehors des bannières de Benno et de Yewwi-Wallu ! Avec 82 députés pour Bby et 80 pour Yaw-Wallu, les deux principales coalitions devront composer, de gré ou de force, avec les trois députés restants à savoir Thierno Alassane Sall d’Aar-Sénégal, Pape Djibril Fall de Les Serviteurs et Pape Diop de Bokk Gis Gis.

Des députés qui font l’objet d’une cour assidue car leur renfort assurera à la mouvance présidentielle (Bby) ou à l’opposition (Yaw-Wallu) une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Pour « Le Témoin » quotidien, l’honorable Pape Diop de « Bokk Guis-Guis » semble être l’énigme entre les deux fronts. L’ancien maire de Dakar et ex-président de l’Assemblée nationale puis du Sénat est présenté comme étant si loin et si proche de l’opposition. Selon un haut responsable de « Bokk Guis-Guis », leur leader Pape Diop ne cesse de se rappeler les nombreuses attaques qu’il a subies durant la précampagne et la campagne de la part des membres de Pastef. « Certains de l’opposition disaient même que Pape Diop était un pion de Macky sur l’échiquier électoral. Autant d’accusations, d’injures et de calomnies que Pape Diop déplore à chaque fois qu’on lui parle d’alliance avec Yaw-Wallu. En tout cas, je vois mal un Pape Diop rejoindre ces gens-là. Souhaitons qu’il misera sur un bon cheval au moment du départ de la 14e législature … » nous confie un haut responsable de « Bokk Guis-Guis ».

Et si ces « attaques » (de campagne électorale) n’étaient qu’un prétexte pour Pape Diop de confirmer son soutien à Macky Sall ? Un soutien qui, de l’avis de beaucoup d’observateurs, n’a jamais fait l’ombre d’un doute l’homme étant un pion masqué du pouvoir. Qui vivra verra !