Le Think-tank panafricain Legs-Africa a initié, en partenariat avec la Fondation Heinrich Böll-Sénégal, une réflexion, en série de panels sur la gouvernance responsable et durable du pétrole et du gaz au Sénégal. Ces activités ont réuni ce jeudi, d’éminents experts et des organisations de la société civile. L’initiative contribue à la réflexion prospective sur les choix économiques et écologiques du Sénégal, en marge de la COP26.

Legs-Africa a partagé ce jeudi une réflexion sur la gouvernance et la gestion durable du pétrole et gaz du Sénégal. Cette restitution fait suite à des travaux de 3 mois sur de multiples questions, liées à l’économie nationale. Ainsi, il a été constaté que lors de ces panels, les OSC ont formulé des recommandations, allant d’une prise de position sur les stratégies à adopter pour une gouvernance responsable, efficiente et durable,compte tenu de l’impact du covid-19 et de la transition énergétique.

Les initiateurs interpellent l’Etat du Sénégal sur la mobilisation des forces vives de la nation autour de l’urgence climatique et l’adoption des comportements conséquents. Ils l’exhorte à mettre en œuvre une stratégie claire et concertée, des politiques et outils juridiques, permettant de réduire de manière considérable les émissions carbones; promouvoir et davantage vulgariser la contribution. Avec une plus grande implication des organisations citoyennes et des communautés, ils insistent sur la détermination au niveau National (CDN).

Legs-Africa, dirigé par Elimane Haby Kane encouragent à mieux encadrer la gouvernance environnementale des projets pétroliers, à travers des études d’impact environnementales et sociales régulières. Mais aussi, une gestion inclusive des Plans de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) des projets pétroliers et gaziers en cours, tout en menant une réévaluation des impacts et externalités négatives des projets pétroliers et gaziers,avant la signature de nouvelles décisions finales d’investissement.

Sous ce registre, des échanges sur les enjeux économiques, environnementaux, écologiques et sociaux sont inscrits dans la seconde phase. Il s’agit de concertation avec les autorités étatiques et les institutions en charge de la gouvernance du pétrole et du gaz au Sénégal. L’idéal, préviennent-ils, vise àréévaluer les options sur l’exploitation des ressources en hydrocarbures dans ce nouveau contexte marqué par les impacts de la Covid-19. Et ce faisant, unetransition énergétique et les décisions du COP26, concernant l’arrêt de financement des projets d’énergies fossiles.