Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, juge que la question des inondations à Kaffrine constitue « une question conjoncturelle » à laquelle des solutions doivent être apportées « de manière structurelle ».
« La question des inondations est une question conjoncturelle », a-t-il soutenu vendredi à Kaffrine (centre), sa ville d’origine, lors d’un point de presse au cours duquel il est revenu sur plusieurs projets de gestion des inondation destinés à la capitale du Ndoucoumane. Abdoulaye Saydou Sow a souligné les efforts faits dans ce domaine par l’Office national de l’assainissement (ONAS), à travers des investissements de l’ordre de 3,8 milliards pour la prise en charge des inondations à Kaffrine. « Nous pensons que le bassin de rétention doit être mis en place dans le quartier de Diamaguène et que l’école 5 doit être déplacée », a suggéré M. Sow, au sujet de ce quartier de la ville de Kaffrine où de fortes inondations ont été enregistrées suite aux dernières précipitations dans la zone. « Nous sommes en train de voir les modalités techniques » de mise en œuvre de ces projets « sans qu’il y ait des conséquences sociales sur les populations, car le chef de l’Etat insiste toujours » sur la nécessité de « discuter avec les populations » et de « les associer aux solutions qui seront prises », a-t-il dit. Il a ajouté : « Je suis issu de cette ville et je connais les problèmes, mon appel est un appel d’unité et ce n’est pas un appel de façade ni un appel électoral ». Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique estime dans certaines situations, « un peuple a besoin d’être uni ». S’agissant du Tribunal de grande instance qui doit être mis en place à Kaffrine, il a promis que cette juridiction va démarrer dès qu’un local sera trouvé pour l’abriter. Il va ensuite continuer à « fonctionner en attendant la construction du palais de Justice », a-t-il indiqué.