Des informations nous sont parvenues selon lesquelles le pouvoir est en train de mettre en place une stratégie visant à organiser le désordre le jour des élections législatives du 31 juillet prochain. Selon nos sources, il devrait y avoir beaucoup de manquements, principalement dans les localités qui avaient été remportées haut la main par l’opposition à l’occasion des dernières élections locales.

 

 

Ces manquements concerneraient entre autres l’absence ou manque de bulletins de certaines coalitions de partis de l’opposition, le manque de matériel électoral et/ou le retard dans l’acheminement de celui-ci ainsi que des bulletins de vote. Nos sources sont aussi formelles: il est fort probable que certains membres de bureaux de vote soient tout simplement absents ou en retard. L’objectif étant de retarder le démarrage ou le déroulement du scrutin dans de nombreuses localités et ainsi créer de longues files dans les bureaux de vote, ce qui pourrait décourager de nombreux électeurs.

Le pouvoir entend donc retarder au maximum le bon déroulement du scrutin tout en se refusant de prolonger l’heure de la fermeture des bureaux de vote comme cela est de coutume en pareille situation. Des instructions auraient déjà été données dans ce sens à certains préfets favorables à la mouvance présidentielle. Il appartient donc aux responsables des coalitions membres de l’opposition d’être vigilants et surtout de sensibiliser leurs électeurs sur la nécessité d’aller voter à temps mais surtout de ne pas céder au découragement et de prendre leur mal en patience pour accomplir leur devoir civique.

L’objectif de la mouvance présidentielle qui se sait perdante si les élections législatives venaient à se dérouler dans de bonnes conditions est clair: refaire le coup qu’ils avaient tenté et réussi lors des législatives de 2017 à Mbacké et qui leur avait permis de sortir en tête.

Dans l’entourage du chef de l’État, on est convaincu de la victoire de la coalition YAW le 31 juillet 2022. Et pour renverser cette tendance, leur seul salut réside dans le sabotage des élections. Cette dernière coalition avait déjoué le piège consistant à l’amener à boycotter le scrutin en acceptant d’y aller avec ses candidats suppléants après le rejet de sa liste de candidats titulaires.