La mauvaise gestion du secteur de la pêche interpelle à plusieurs niveaux. Mais, le Ministre de la pêche, Alioune Ndoye s’en moque et fait comme bon lui semble, malgrés les multiples alertes et interpellations du Forum Civil et des acteurs de la pêche. Ces derniers, très frustrés, ont hué Alioune Ndoye qui accuse Birahim Seck d’être l’instigateur de ces révoltes. Ailleurs, Mame Boye Diao, critiqué se défoule sur le coordonnateur du Forum Civil pour se défendre de ses travers et frasques insipides et fades.

Le Forum Civil, conforme à sa mission de base alertait avec insistance à travers ses réunions, séminaires et formations, sur la mauvaise gestion du secteur de la pêche. Mais, le Ministre de tutelle, concerné au premier plan a toujours esquivé. En face aux représailles aujourd’hui, Alioune Ndoye cherche à se défouler et, à charger le coordonnateur du Forum Civil. Hué dans différents endroits, lors de sa tournée, les acteurs de la pêche ne l’ont pas raté. Avec persistance, ils ont démontré et manifesté leurs mécontentement au Ministre, suite à plusieurs tentatives d’interpellations sur leurs difficultés.

Devant cette situation intenable, le Ministre intrigué, n’a trouvé de mot que d’accuser le Coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck d’être l’instigateur de ces révoltes. Alors que, le droit de l’Hommiste n’a ménagé aucun effort pour écouter et assister ces acteurs dans le désarroi. S’engageant pour la justice, la transparence dans la gestion des affaires publiques, Birahim Seck qui se voit actuellement attaqué de tous bord, n’a jamais, cessé de rappeler à l’ordre.

Alioune Ndoye, très imbu de sa personne ne cesse de s’illustrer dans la mauvaise gestion des affaires de la pêche. A titre de rappel ( voire les signatures des licences de pêches aux bateaux étrangers niées par le ministre et confirmées par des organisations internationales…)

Seulement, l’entêtement n’est pas une exclusivité d’Alioune Ndoye, Ministre de la pêche. D’autres cadres ou responsables, membres de l’Alliance pour la République ou alliés tout court développent les mêmes comportements. Il en atteste la posture du Directeur des domaines, Mame Boye Diao. Pour satisfaire ses aspirations politiques, il s’est distingué récemment dans la distribution de don de cahiers à son effigie dans sa localité.

Très critiqué sur les réseaux sociaux, le leader politique de Kolda dérape et se verse dans le dilatoire. Le journal Jeune Afrique a évoqué dans sa parution du 19 octobre 2021, titré «les cahiers narcissiques de Mame Boye Diao». Malgré la polémique née de son acte mal réfléchi, critiqué avec virulence, le patron des Domaines refuse de s’aligner dans les rangs de la droiture.

Après ce fait choquant toute une communauté, il a encore, offert une ambulance où apparaît son nom. (Voir photo). Face à ses actes occultés par toutes les populations à travers les réseaux sociaux lors d’un meeting politique, Mame Boye Diao a cité nommément le Coordonnateur du Forum civil. Il a traité ce dernier, de tous les noms d’oiseaux pour se défendre de ses travers et frasques insipides et fades.

Regrettable de constater que dans un pays sous développés, ses administrateurs et hommes politiques confondent leurs fonctions administratives à leurs actions politiques. Dans cette dynamque de campagne électorale ou de propagande politiques ces leaders ne lésinent pas dans les moyens de séduire un électorat. Raison pour laquelle, certains politiques surtout, ceux de la mouvance présidentielle usent de mauvaises stratégies de communication. A l’aboutissement, ils s’attirent le contre-coup de leurs stratégies. Finalement, ils frustrent plus les populations qu’ils n’en espéraient dans leurs projections initiales.

Ainsi, Birahim Seck,tout comme d’autres acteurs de la société civil, rompus à leurs tâches, très mâtures optent pour l’indifférence. Ils refusent de se verser dans des polémiques infertiles. Ils considèrent que les attaques et accusations à tort restent une facon de les détourner ou éloigner de leurs objectifs et missions d’alertes. N’empêche, ils prennent acte. Considérant que, si les représailles persistent, il n’y a aucune autre solution que d’assumer. Mais, l’idéal, dit-on, serait de trouver des solutions idoines pour les communautés.