Le G5 s’est réuni hier, dans le cadre d’un atelier sur le bilan de la révision et la feuille de route de la coalition Internationale pour le Sahel. La feuille de route en tant que tel c’est ce qui est basé sur la sécurité et le développement. Le but de cet atelier, c’est de formuler des recommandations pour l’élaboration de la Feuille de route de la Coalition pour l’année 2022-2023 qui prenne en compte les particularités et attentes de chaque pays.

“La lutte contre le terrorisme est une action nécessaire pour la survie de l’homme. Le gouvernement est appelé à sa fonction régalienne c’est dire d’assurer la sécurité des personnes et des biens”, a dit le coordonnateur CNC G5 Sahel Tchad, Docteur Hissein Abakar MBODOU. Selon lui, Cet Atelier régional prend un relief particulier, car nous vivons un moment historique. Face à l’accélération de l’Histoire, aucun pays ne peut agir seul. «Nous devons agir collectivement, afin de trouver les voies et moyens qui nous permettront de relever les défis qui se posent à nous». Il est une occasion unique d’un échange approfondi entre les besoins en matière de sécurité et de développement de nos pays et nos partenaires qui sont tous présents. Ce soutien fort de nos partenaires comme en témoigne le haut niveau de représentation de ce jour, permettra à cet atelier d’aider à une révision en profondeur de la feuille de route de la coalition.

A l’en croire, les gouvernements sont tenus de lutter contre le terrorisme pour que la population vaque normalement à leurs  occupations. «Nous ne pouvons pas atteindre ces objectifs de façon individuelle, il faut qu’il ait des efforts collectifs, que les pays se réunissent du gestion Sahel de lutter contre ces phénomènes extrêmement dangereux pour la survie de l’homme», souligne le coordonnateur. La 6ème date jalon sera la 4èm réunion ministérielle de la Coalition mi-juin 2022 au cours de laquelle les pays du G5 Sahel et les Partenaires de la Coalition endosseront la « feuille de route révisée de la Coalition ». Cela m’amène à vous dire l’importance des recommandations que nous allons formuler au cours de cet atelier régional et soumettre à nos ministres dans un premier temps et à nos Partenaires de la Coalition au titre de notre pleine contribution à la révision de la feuille de route de la Coalition qui nous engagera pour les prochains mois.

La question s’est posée de considérer que le Bilan de la feuille de route de N’Djamena a déjà été présenté par le Haut-représentant de la Coalition lors de la réunion ministérielle du 9 mars 2022, et que par conséquent, il ne fallait pas s’appesantir sur ce bilan et privilégier le travail de « révision de la FDR2021 ». Il nous apparaît très important, d’un point de vue pédagogique, de confronter ce bilan régional, assez remarquable par ailleurs, avec nos bilans nationaux et d’échanger sur nos succès, nos échecs, les difficultés rencontrées.

Nous consacrerons donc une journée d’approfondissement sur nos bilans respectifs, nous rédigerons une synthèse de ces bilans et nous aborderons alors, dans de meilleures dispositions, le difficile exercice de recommandations pour la révision de la feuille de route. Nous consacrerons deux à trois journées à cette révision et nous rédigerons un ensemble de recommandations qui, étant inspirées par ceux qui seront responsables de la mise en œuvre de la feuille de route, devraient être suivies par les Partenaires de la Coalition. “On ne peut pas vivre dans l’insécurité, il faut la faire car la sécurité est un élément nécessaire pour tous”, indique t-il.