Le premier ministre Amadou Ba, dans sa déclaration de politique générale, a laissé entendre que son Gouvernement entend travailler à réduire la population carcérale en luttant surtout contre la détention préventive. Avec comme alternative à la détention provisoire et comme mode d’aménagement des peines, l’utilisation du bracelet électronique.


« Priorité » de l’action gouvernementale…

« Les attentes légitimes du corps social envers notre système judiciaire sont de plus en plus grandes. C’est ainsi que l’amélioration des conditions de fonctionnement du service public de la Justice constitue une priorité de l’action gouvernementale. Le bon fonctionnement de cette institution doit se traduire par un service aux usagers accessible, efficace et efficient. Il est alors primordial de consolider l’action de la Justice au service de nos concitoyens« , souligne le Premier ministre.

Recruter et de former plus d’agents de la Justice…

Qui poursuit : « À cet effet, les conditions de travail des magistrats, des auxiliaires et des travailleurs de la Justice seront améliorées à travers la modernisation des infrastructures judiciaires. En outre, la mise en œuvre du projet de construction et d’équipement de l’École de la Magistrature et des Professionnels du Droit permettra de recruter et de former plus d’agents de la Justice afin de réduire la durée des procédures« .

Utilisation du bracelet électronique…

Ainsi, dans le but d’aider la Justice à faire jouer à la prison sa véritable mission qui est de protéger la société, d’assurer la sanction du condamné et de préparer sa réinsertion socio-professionnelle, le Gouvernement compte « améliorer les conditions matérielles de détention, ainsi que les conditions de travail des agents de l’Administration pénitentiaire.»

Et afin de lutter contre le surpeuplement carcéral, l’utilisation du bracelet électronique sera effective dès le début de l’année 2023. « Le Centre de surveillance électronique mis en place à cet effet a été inauguré le mois dernier», a rappelé Amadou Ba.