L’affaire Imam Ndao et Bah Diakhaté a connu son dénouement ce matin avec un verdict mitigé pour les deux accusés. Acquittés des accusations d’offense à l’endroit d’une personne exerçant une ou plusieurs prérogatives du Président de la République, ils ont néanmoins été reconnus coupables de diffusion de fausses nouvelles.

Le tribunal, tout en les relaxant pour les faits d’offense, a jugé que les informations qu’ils avaient propagées étaient infondées et de nature à semer le trouble au sein de la population. Cette diffusion de fausses nouvelles leur a valu une condamnation à trois mois d’emprisonnement ferme, accompagnée d’une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Cette décision marque une étape importante dans cette affaire qui a suscité de nombreux débats au sein de la société sénégalaise. Les avocats de la défense avaient plaidé pour une relaxe totale, arguant que leurs clients n’avaient fait qu’exercer leur droit à la liberté d’expression. Toutefois, le tribunal a estimé que la responsabilité de diffusion de fausses nouvelles avait été établie de manière claire et indiscutable.

Imam Ndao et Bah Diakhaté, figures connues pour leur engagement dans la vie publique, devront désormais purger leur peine d’emprisonnement. Cette affaire rappelle l’importance de la véracité des informations diffusées et les conséquences légales qui peuvent en découler. Fallou Faye