La démarche qui consiste à poser la question d’une éventuelle 3éme candidature à Macky Sall, et à lui demander son avis sur son intention ou pas de candidater à la magistrature suprême en 2024 est ridicule, insensée (ce n’est pas l’avis de Macky Sall qui compte , mais la Constitution).Au Sénégal les règles de la compétition électorale sont régies par le droit ; et le nombre de mandats consécutifs auquel peut prétendre le président de la république est clairement défini dans la Constitution. 
Au Sénégal, le nombre de mandats  consécutifspour un président est de 2. Par conséquent évoquer une 3éme candidature, là où le nombre maximal de mandats consécutifs est limité à 2 relève d’une hérésie : 2 c’est 2 ; et donc 2 n’est pas 3.

Qu’on en arrive à demander à Macky Sall de se prononcer sur une question définitivement tranchée par la Constitution, prouve à quel point la démocratie sénégalaise a été balafrée par ce régime moribond. Aux Etats Unis ou en France personne n’imagine une seule seconde demander aux présidents s’ils souhaitent briguer un 3eme mandat, puisque non seulement la Constitution le leur interdit formellement ; mais qui plus est, une telle idée n’effleure pas l’idée des dirigeants.

Dans la déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen de 1793, le droit à l’insurrection a été consacré par l’Article 35 « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». 

Dans 2 ans, Macky SALL sait ce qu’il à faire. S’il respecte les sénégalais et la Constitution (art 27), il sortira par la petite porte (un départ contraint, subi car non voulu). 

A défaut, la déchéance l’attend (sort réservé à Alpha Condé et CAMPAORE