C’est la crise la plus improbable du moment : les Britanniques ont littéralement vidé les stations-service ce weekend, dans ce que la presse appelle « panic buying », l’achat d’essence en panique. Certaines personnes ont dormi dans leur voiture pour être certaines de pouvoir faire le plein, les files d’attente s’étendaient sur des kilomètres… Résultat, une majorité de stations sont vides depuis lundi.

Des queues interminables devant les stations-service, des automobilistes au bord de la crise de nerfs, des factures de gaz et d’électricité qui s’envolent, la hausse prévue des taux d’intérêt des prêts de l’immobilier, des rayons « produits frais » et volaille des supermarchés vides, la hausse dramatique de la pauvreté… La rentrée est très chaude pour le gouvernement conservateur, confronté à la brutale déconfiture de la situation économique du Royaume-Uni.

Les pénuries d’essence et de produits alimentaires sont la conséquence directe du Brexit et de la pandémie. La sortie de l’Union européenne…