Ousmane Sonko conteste la version officielle sur la mort de François Mancabou, ce membre présumé de la «Force spécial», dont le décès a été annoncé jeudi dernier. Le défunt était hospitalisé dans une structure de santé depuis son arrestation. D’après le procureur de la République, il aurait cogné le mur et les grilles de sa cellule au cours de sa garde à vue et aurait succombé, un mois plus tard, aux blessures contractées lors de cet incident.

 


Le leader de Pastef jure que cette version est fausse. «Il a été torturé (jusqu’au) sang pour qu’il m’accuse de l’avoir envoyé faire des actes terroristes. Il a payé son refus de sa vie, croit savoir Sonko dans des propos tenus hier, vendredi, lors d’un meeting à Yeumbeul Sud, et repris dans les colonnes de Les Echos de ce samedi. Et le procureur a eu le toupet de venir raconter des contrevérités aux Sénégalais sans sourciller.»
Ousmane Sonko raconte comment François Mancabou a été arrêté : «On ne l’a pas pris en train de faire un crime, ils l’ont trouvé chez lui sur son canapé pour l’arrêter. Il était en parfaite santé. Il a été détenu illégalement avant de rendre un corps inerte à sa famille.»

D’après le leader de Pastef, «François Mancabou est la 19ème personne assassinée par le régime entre mars 2021 et aujourd’hui, pour des raisons politiques simplement».