Le Ministre maire a tenu à faire quelques précisions sur les allégations du président de la FPMN. Retrouvé dans son fief à Sanglkam, par Sudquotidien, plus précisément au niveau du siège de leur parti, Oumar Gueye informe qu’en réalité, la collectivité est partie d’un constat. «Je pense que l’évolution de la zone fait qu’aujourd’hui, Sangalkam s’est beaucoup agrandit. Sanglakam n’a pas de gare routière. Sangalkam n’a pas de centre commercial. Sangalkam n’a pas de centre pour l’artisanat.

Si vous vous promenez à l’intérieur du village, les rues sont occupées par les artisans : par des mécaniciens, par des tôliers, par des menuisiers, etc », fait-il la cartographie de sa commune, tout en estimant qu’il fallait vaille que vaille trouver un espace pour tout réorganiser, afin de permettre à ces derniers de continuer à exercer leurs métiers sans encombrer. «Quand on a regardé l’environnement, on a vu qu’il n’y a que cet espace là (siège de la FPMN) qui nous permettrait d’avoir ces infrastructures. On ne demande pas ces espaces pour en faire des maisons ou des lotissements. Mais, il y a un besoin pressant, depuis plusieurs années pour pouvoir avoir ce minimum : une gare routière, un espace dédié aux artisans, etc. », fait-il constater. Mieux, le Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Porte-Parole du Gouvernement, explique que l’idée n’est pas leur prendre le site. « Le problème, ce n’est pas de prendre, mais c’est plutôt de délocaliser. On ne prendra pas. C’est de les délocaliser et l’espace pour délocaliser existe. L’État même pourrait les aider à s’implanter en termes d’eau, d’intrants, etc.

Mais, ce besoin crucial, il n’y a que cet espace qui peut le régler», a-t- il indiqué, allant même jusqu’à confier que personnellement, il va accompagner les producteurs au niveau du Domaine agricole communautaire (DAC) de Sangalkam, grand de 500 ha, qui pourrait accueillir la fédération. Si si donc à l’image du président de la FPMN, le maire de Sangalkam qui dit avoir écrit et demandé à l’État la désaffection dudit terrain au profit de la collectivité, informe attendre le dossier qui « suit son cours », non sans assurer que la commune a un projet «noble» à cet endroit pour les populations.