La localité de Mboro a été, ce jeudi 27 novembre 2025, le théâtre d’un important exercice de recherches et de sauvetage aérien baptisé DAKSAR 2025. Conçu autour d’un scénario simulant un abordage entre deux avions volant en sens opposés, l’exercice a mobilisé des équipes dans les airs, en mer et sur la terre ferme. Selon le scénario, plusieurs blessés ont été projetés dans l’océan tandis que d’autres ont chuté sur le rivage, déclenchant une vaste opération d’intervention multisectorielle.
À l’issue de la manœuvre, le général de brigade aérienne El Hadji Niang, Chef d’État-major de l’Armée de l’Air, s’est félicité de la qualité de l’exécution. Il a rappelé que DAKSAR 2025 visait avant tout l’entraînement de l’ensemble des acteurs de la chaîne opérationnelle, notamment les coordinateurs de mission chargés des opérations de recherches et de sauvetage aérien. Pour l’officier général, l’exercice a permis de tester la réactivité, la cohérence et la synergie des équipes engagées.
Le Directeur général de l’ANACIM, Dr Diaga Basse, a souligné de son côté que ce type d’exercice, organisé tous les deux ans, répond à une exigence de l’Organisation de l’Aviation civile internationale. Cette obligation, transposée dans les Règlements aéronautiques nationaux, vise à maintenir un haut niveau de préparation et de coordination dans la gestion des situations d’urgence aérienne. Il a précisé qu’un plan d’actions sera établi après le briefing final afin de corriger d’éventuiles insuffisances constatées durant les opérations.
Le Gouverneur de Thiès, Saër Ndao, a mis en avant l’engagement collectif des différentes parties prenantes, saluant la mobilisation des forces de défense et de sécurité, des services techniques, mais également de la population locale. Il a notamment insisté sur la participation active des jeunes de Mboro et de la communauté des pêcheurs, dont l’expérience et la disponibilité ont constitué un apport déterminant dans la simulation des opérations de sauvetage.
DAKSAR 2025 aura ainsi permis de renforcer les capacités nationales en matière de gestion des crises aéronautiques, tout en illustrant l’importance d’une coopération étroite entre institutions, professionnels et populations riveraines.
