Un coup de force mené dans la nuit a propulsé la Guinée-Bissau dans une nouvelle période de tumulte politique. Les militaires ont annoncé la dissolution des institutions, la fermeture des frontières et la mise à l’écart du président, accusé par la junte de comploter contre la stabilité nationale.

Dans les rues de Bissau, la confusion règne. Les communications sont perturbées et plusieurs quartiers sont bloqués par des blindés. La population, habituée aux crises cycliques, regarde avec appréhension cette nouvelle rupture démocratique. Les organisations régionales, ECOWAS en tête, exigent un retour immédiat à l’ordre constitutionnel.

À l’international, les réactions oscillent entre condamnations fermes et appels au dialogue, mais pour la population, l’urgence est ailleurs : assurer sa sécurité et retrouver un semblant de normalité.