C’est à Doha, au Qatar, que dirigeants, ministres et représentants de la société civile du monde entier se sont réunis du 4 au 6 novembre 2025 pour la seconde édition du World Social Summit 2025. À l’issue de l’événement, la Doha Political Declaration a été adoptée, marquant une nouvelle ambition collective : éradiquer la pauvreté, garantir le travail décent, promouvoir l’égalité et l’inclusion, et refonder les mécanismes de protection sociale à l’échelle mondiale.
Durant les sessions, les débats ont mis en lumière l’urgence d’un changement global : l’accès au logement, à la santé, à l’éducation, à l’emploi, la lutte contre l’exclusion sociale et les inégalités structurelles. Plus de 250 « sessions solution » ont permis d’esquisser des pistes concrètes réformes des systèmes de protection sociale, renforcement des droits des travailleurs, inclusion des populations marginalisées là où trop souvent les promesses démocratiques restent lettre morte.
Mais loin des salles du sommet, la réalité reste dure, selon le dernier rapport mondial sur la situation sociale, plus d’un tiers de la population mondiale vit avec 2,15 à 6,85 US-dollars par jour. L’insécurité économique, l’instabilité de l’emploi et la fragilité des filets sociaux menacent de faire capoter l’équilibre. Pour les participants, la déclaration de Doha ne doit pas rester un symbole elle doit devenir un plan d’action, fondé sur l’équité, la solidarité et la dignité humaine.
Le sommet de Doha rappelle ceci, dans un monde en pleine mutation technologique, environnementale, démographique. le développement ne peut pas se réduire à la croissance économique. Il doit aussi reconstruire le lien social, garantir des droits fondamentaux et offrir à chacun la possibilité de vivre dignement. C’est un pari collectif, mais c’est peut-être la seule voie possible vers un avenir plus juste.







































