Les travailleurs de Dangotè Sénégal, déclenchent un mouvement de révolte contre leurs employeurs. Ils dénoncent sous la bannière de la fédéra- tion générale des travailleurs du Sénégal, la pratique de la sous-traitance qui plombe leur carrière et menace leur avenir social. Pour eux, l’Etat doit agir face à ce phénomène. Ils comptent par conséquent dérouler leur plan d’action à partir de ce 15 juillet 2021.

la précarité qui sévit dans le milieu du travail intrigue la fédération générale des tra- vailleurs du Sénégal. Elle a comme soubassement la sous- traitance qui prend «des pro- portions inquiétantes au Sénégal ». le syndicat qui dé-
cide de la combattre note que «le travailleurs de plusieurs secteurs d’activités (industries extractives et minières, Sen- elec, Sen ‘Eau banques etc….) sont subissent les affres d’un système machiavélique et anti progressiste qui compromet les conditions sociales d’exis- tence. »
D’après Sidya ndiaye et ses ca- marades , le phénomène con- siste à « enrichir un groupuscule de personnes au détriment de milliers de tra- vailleurs dont la carrière est compromise, car ne bénéfi- ciant d’aucune protection so- ciale. la sous-traitance ne garantit pas aux travailleurs une bonne carrière. » Et ce qui révolte les travailleurs de DanGoTE CEMEnT SEnE- Gal, sous le parrainage des sociétés utilisatrices dénom- mées C2k et SEn-InTErIM, qui vie les mêmes difficultés ont décidé de dénoncer « cette pratique antisociale. »
la fédération générale des tra- vailleurs du Sénégal de s’inter- roger : « Comment expliquer et comprendre, qu’une multi- nationale comme DanGoTE CEMEnT SEnEGal qui a les moyens d’assurer à tous les employés un travail décent puisse ternir sa réputation par le non-respect des droits des travailleurs ?»
face à cette situation, la fGTS/b, interpelle l’Etat du Sénégal. Pour le syndicat, «le Ministre du travail doit prendre des mesures pour arrêter la pratique de la sous-trai- tance, en appliquant les dispo- sitions pertinentes du Décret n°2009- 1412 fixant la protec- tion particulière des employés par des entreprises de travail temporaire et les obligations auxquelles sont assujetties ces entreprises. »
Car, l’Etat ne doit pas encour- ager la violation systématique des textes que lui-même a pris pour réglementer l’intérim. Sidya ndiaye et Cie reviennent : « nous interpellons l’ensem- ble des organisations syndi- cales en général et des centrales syndicales dites représentatives en particulier. Elles doivent se prononcer sur ce recours abusif à la main d’œuvre temporaire qu’on ne peut pas utiliser pour rem- placer des emplois perma- nents.
Il faudra créer les conditions d’une étude approfondie sur la sous-traitance pour assurer aux travailleurs de notre pays la préservation de leur emploi. »
Il s’agit de combattre l’injus- tice en saisissant officiellement l’inspection régionale du tra- vail et de la sécurité sociale de Thiès pour arbitrer le différend qui les oppose à leur em- ployeur, après plusieurs tenta- tives de conciliation voués à l’échec à cause du manque de volonté de C2k et de Dan- GoTE CEMEnT. D’ailleurs l’employeur a été mis en de- meure par l’administration du travail pour régulariser les points de droits.
De ce fait, les travailleurs dé- cident alors de dérouler leur plan d’actions en déposant d’abord un préavis de grève général le 15 Juillet 2021
« nous allons aussi saisir le Ministre du Travail pour met- tre fin aux pressions exercées par des employeurs et des syn- dicalistes véreux contre l’ad- ministration du Travail. Informer et sensibiliser le Ministre des Mines sur les pra- tiques mafieuses des ex- ploitants des mines et carrières au détriment des travailleurs. Et pour boucler la boucle la fédération générale des tra- vailleurs prévoient une grève générale à l’expiration du préavis le 15 août 2021», an- nonce Sidya ndiaye.