Les quartiers laissés en rade dans la phase d’urgence du PROGEP, comme les Parcelles Assainies (PA), seront pris en compte par un autre programme qui sera initié dans le cadre du Projet de gestion intégré des inondations (PROGEP).

Le projet est en cours. Selon l’expert hydraulicien de l’Agence de développement municipal (ADM) et responsable du suivi des réalisations à Keur Massar, Aly Tounkoura, il est prévu la réalisation d’infrastructures qui seront reliés au lac de Mbeubeuss. «Nous allons démarrer bientôt un programme de réalisation d’infrastructures. Nous avons déjà un marché signé de 11 milliards FCFA pour débuter les travaux sur le bassin versant de Mbeubeuss qui va beaucoup impacter la zone, des Unités 14 de Keur Massar jusqu’au niveau de basin de Mtoa». Par ailleurs, poursuit-il, «nous allons incessamment démarrer les travaux. Mais nous avons anticipé sur les études d’exécution», annonce-t-il.
L’assainissement des PA devrait être fait par la société qui les a délivrées. «Les Parcelles Assainies de Keur Massar ont été réalisées par la SN-HLM ; donc c’était de leur responsabilité de mettre les infrastructures qu’il fallait. Cela n’étant pas fait, aujourd’hui, l’Etat est en train de corriger l’erreur à travers le PROGEP 2 qui va impacter essentiellement le département de Keur Massar», dit Aly Tounkoura. Les entraves de l’année dernière qui, selon les autorités, étaient à l’origine des désagréments, sont levées. Il s’agit du de la jonction reliant Camille Basse à l’Unité 3, point névralgique des inondations dans la zone. «Le raccordement du canal de Camille Basse a été fait à la date du 31 mars 2022. Avec une partie de transit de 22.000 m3/h. Pour faire simple, c’est l’équivalent de 22 pompes de 1000 m3/h». La réalisation de cette infrastructure permet aux autorités en charge de la lutte contre les inondations de se projeter sur d’autres quartiers, soutient Aly Tounkoura. «Cette année, nous allons nous attaquer aux quartiers de Sotrac et d’Aladji Pathé. Puisque que nous sommes beaucoup plus à l’aise, en aval. On est suffisamment à l’aise sur tout ce qui est sur la route de Jaxaay, jusqu’au marigot de Mbao». Sudquotidien