Depuis hier, le groupe intergouvernemental d’action contre le blanchissement d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a ouvert son troisième forum régional des parties prenantes sur les questions émergentes de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LBC/FT) et les enjeux pour les Etats membres. La rencontre qui va durer 3 jours, permet- tra aux pays membres, «à trouver un cadre général de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme», a indiqué le directeur général du Giaba, Melabalou Abba.

Cependant, il est d’avis que pour une meilleure efficacité de la lutte, il est nécessaire de mettre sur pied des stratégies. «L’efficacité de la lutte contre le terrorisme et son financement nécessitent une solidarité accrue et une coordination dans les initiatives, dans la mise en place des stratégies, dans le partage d’informations et de renseignements, et dans les actions entre les acteurs nationaux et régionaux», a-t-il souligné. Toujours pour monsieur Abba, un programme de partage d’informations a été initié afin de renforcer et développer une compréhension commune des questions liées au blanchiment d’argent et la lutte contre le financement du terrorisme. «Pour l’ensemble des missions de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Le Giaba a initié ce programme pour partager les informations sur ses réalisations et les défis auxquels font face ses états membre», a-t-il poursuivi. D’ailleurs, c’est ce qui explique selon toujours le directeur du Giaba, qu’il est entrepris d’exposer «les réalisations en matières de relations mutuelles et surtout les résultats enregistrés par les états membres, engager les parties prenantes de notre communauté à une synergie d’actions afin d’assurer une mise en œuvre effective et efficace des mesures de lutte contre le blanchissement de capitaux et financement du terrorisme et surtout assurer une haute coopération entre les acteurs engagés afin de pouvoir éradiquer le terrorisme à travers l’achèvement des sources de financement».


A propos de la lutte contre le blanchiment d’argent au Sénégal, le directeur général du Giaba a souligné que notre pays est sur la bonne voie. «Le Sénégal est bien entendu l’un des meilleurs élèves du Giaba. Dans tous les aspects de la lutte, le Sénégal fait des efforts même si ce n’est pas facile. Le Sénégal continue à faire des efforts pour éradiquer ce fléau de la corruption.