Le ministre de l’Économie, Abdourahmane Sarr, est revenu ce vendredi 28 novembre 2028 sur la supposée « dette cachée » lors des questions au gouvernement entre députés, le Premier ministre et son équipe. Selon lui, « une dette cachée, celui qui est endetté, sait qu’il est endetté, car on ne peut pas cacher sa propre dette. Quand on a une dette et qu’on est en train de la payer, mais qu’on décide de ne pas dire le montant total de toutes ses dettes pour qu’on puisse te donner à nouveau du crédit, s’il le sait, il peut dire que tu lui as caché cette dette. Donc c’est une dette que tu n’as pas dite à celui qui devait te prêter, mais pas autre chose. Donc la dette cachée, c’est ça, c’est une polémique qui n’a pas sa raison d’être. L’État était en train de payer la dette, et dans la mesure où l’État était en train de payer la dette, il sait qu’il a une dette… »

Malgré cette clarification, la polémique a provoqué de sérieux dommages économiques. Le pays est aujourd’hui confronté à un blocage complet avec le FMI qui observe la situation avec méfiance et, depuis près de deux ans, le Sénégal peine à bénéficier de la confiance des institutions internationales. Aucun financement ou prêt international ne peut être absorbé sans validation d’un programme du FMI, laissant le pays en arrêt, en ruine, avec des étudiants en grève depuis une semaine pour réclamer leurs bourses entre autres fronts.

Parallèlement, l’ancien président Macky Sall, dont le gouvernement a été accusé de cette dette cachée, poursuit son combat judiciaire. Ses équipes d’avocats réclament désormais les rapports sur lesquels le FMI s’est basé pour valider cette supposée « dette cachée », afin de clarifier la situation et défendre l’honneur de l’administration précédente. (voir vidèo)