Les places financières mondiales traversent une période d’attentisme, marquée par l’espoir d’une baisse des taux d’intérêt de la Federal Reserve (Fed). Ce vent d’optimisme pèse sur les valorisations d’actifs risqués, mais stimule aussi les indices boursiers, donnant un nouveau souffle même modéré aux marchés internationaux.
À Paris, l’indice de référence CAC 40 a franchi de nouveau le seuil des 8 000 points, porté par la perspective d’un assouplissement monétaire aux États-Unis. Ce regain de confiance reflète la baisse des anticipations inflationnistes outre-Atlantique et le ralentissement de la consommation, ce qui rend plus probable une réduction des taux par la Fed d’ici décembre. Dans le même temps, sur le Vieux Continent, les volumes restent modestes dn partie parce que la Bourse de New York est fermée pour la fête de Thanksgiving ce qui limite l’ampleur des mouvements.
Mais loin d’être un simple calibrage technique, cette dynamique reflète une reconfiguration profonde des équilibres financiers mondiaux. En jouant sur les taux, les banques centrales influencent directement l’appétit pour le risque, la dette publique, et le coût du capital pour les entreprises. Pour les investisseurs, le pari est clair : miser sur des actions aujourd’hui, dans l’espoir d’un regain de croissance demain. Pour l’économie réelle, la question reste, ces conditions resteront-elles favorables assez longtemps pour soutenir l’investissement durable ?







































