C’est dans une Place Abdoulaye Wade qui a refusé du monde, que la maire sortant de Saint-Louis a égrené, hier, un chapelet des réalisations de son équipe. Pour Mansour Faye, qui a eu du mal à s’exprimer face à l’excitation de ses militants, «il n’y a pas pratiquement un seul secteur dans lequel la mairie n’a pas fait des avancées».

Entre autres, il s’agit de «la protection de Saint- Louis, par la lutte contre l’érosion côtière, de l’amélioration du cadre de vie et la promotion d’opportunités, pour affirmer davantage la vocation de hub économique, culturel et touristique de la ville». Entouré de ses principaux lieutenants, des responsables de l’Apr, comme
Amadou Ba, et des membres des partis de Benno bokk yaa- kaar, le ministre des Infrastructures a également souligné «la modernisation de l’administration municipale, par l’amélioration des condi- tions de travail des agents et le recrutement de nouvelles com- pétences pour l’état civil et les services techniques, la revalorisation du budget de la commune, avec un taux de recouvrement qui est passé de 48,69% en 2014 à 77,77% en 2020, avec un bond qualitatif de 2,9 milliards en 2020 contre 1,3 milliards en 2014». Selon lui, ces actions lui ont permis de prendre en charge les préoc- cupations des populations, principalement dans les domaines de l’action sociale, par l’assistance des indigents et personnes vulnérables, et dans le domaine de la santé, par la subvention des frais médicaux des populations démunies.

Fort de ce bilan, Mansour Faye, qui dit avoir porté le plaidoyer de Saint-Louis au plus haut sommet de l’Etat, a sollicité à nouveau la confiance des Saint-louisiens pour, dit-il, «terminer les chantiers en cours et en engager de nouveaux, afin de faire de Saint-Louis une ville au même rang que les grandes agglomérations universelles, attractives et durables». Lors de ce meeting, les composantes de Bby ont officiellement investi Mansour Faye et Me Moustapha Mbaye, respectivement candidats à la mairie et au Conseil départemental.