Le collectif Noo Lank, fidèle à son engagement de défense des droits des citoyens, dont celui de contribuer à la lutte contre les bavures policières qui deviennent une vraie menace .

Noo Lank demande à l’État de traiter avec rigueur tous ces dossiers de bavures qui dorment dans les tiroirs de la justice. Le refus de la machine judiciaire de donner une suite sérieuse et juste risque d’installer le doute dans notre système de justice . Lorsque les droits des citoyens les plus élémentaires sont bafoués par les hommes sensés les protéger cela les pousse à la révolte et faire justice eux-mêmes.

Les cas de nos camarades notamment Pape Abdoulaye Touré, Ardo Gningue, Fallou Diagne, Maimouna Bousso et récemment ceux de Nittu Deug Valeurs par le commissaire de police du camp Abdou Diassé , montrent l’acharnement et les violences dont sont victimes les citoyens en exercice de leurs droits les plus importants garantis par la constitution, les libertés publiques.

Tant que les forces de l’ordre continuent de bénéficier de la protection des autorités politiques, tant qu’elles bénéficient de la protection du parquet les citoyens seront toujours violentés, torturés par celles-ci. Nous exigeons que ces pratiques cessent, nous exigeons une justice équilibrée.

Le collectif tient le ministre de l’intérieur coupable et complice des abus de ses hommes contre les citoyens sénégalais. Aucun policièr n’est sanctionné pour les actes de violences. Conscient du mal profond que constituent les violences policières, dont les cas médiatisés ne sont que l’arbre qui cache la forêt, Noo Lank reste déterminé à faire face.

Noo Lank exige à l’état du Sénégal , de respecter ses engagements internationaux comme la convention contre la torture , les traitements inhumains et dégradants et surtout de poursuivre les auteurs des actes de bavures devant les juridictions.

Dans ce cadre, le collectif envisage d’organiser une manifestation de concert de klaxons et de port de brassard rouge en marche avec tous les citoyens contre les violences policières, le racket des chauffeurs de taxi et cars de transport public, les conducteurs de scooteurs, le harcèlement des journalistes en contexte de travail, les morts inexpliqués dans les commissariats, les morts durant les manifestations,les plaintes laissées sans suite, etc.

Le Secrétariat Exécutif National