Un an après la chute du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, le pouvoir de transition au Mali a désormais le regard tourné vers la refondation du pays. Du côté des populations cependant, l’on estime que la révolution est inachevée au Mali.

L’an 1 de la prise du pouvoir par les militaires au Mali a sonné. Après la mobilisation du peuple malien pour sauver leur pays de la déliquescence de l’Etat, acte salué par le chef de la junte Assimi Goïta, il faut désormais amorcer la refondation du Mali, selon le président de la transition.

Sécurité et développement sont les maîtres-mots de la refondation souhaitée par le président Assimi Goïta. La transition malienne se projette également vers la réussite de l’organisation d’élections libres et crédibles dans le pays. Il faudrait cependant que la bonne gouvernance devienne une réalité indéfectible au Mali.

Au Mali, la stabilité politique est précaire et l’insécurité persiste. Le pays a connu deux coups d’Etats militaires en 9 mois, depuis la chute du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020. Selon des observateurs maliens, la révolution est inachevée et les attentes des populations en matière de démocratie restent entières.