Le président du groupe de la BAD vient de nommer Amadou HOTT, l’ancien ministre sénégalais de l’Économie, du plan et de la coopération, comme son envoyé spécial et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA).


L’AGIA est une institution lancée en novembre à la faveur de la COP 27 à l’initiative de l’Union africaine et d’Africa50 avec l’appui notamment de l’AFD, de la Fondation Rockefeller ou encore de la société d’investissement PIDG. Elle a pour mission d’accélérer la transition de l’Afrique vers le Net Zéro  » en mobilisant, à grande échelle et à un rythme accru, les investissements nécessaires pour combler le déficit d’infrastructures en vue d’une trajectoire de développement du continent à faible émission de carbone et résiliente au climat « , indique une note de la BAD parvenue à Sika Finance ce 13 novembre. Nous rapporte Sika finance.

L’institution projette une première levée de 500 millions de dollars destinées à la conception de projets d’infrastructures durables, lesquels devraient générer 10 milliards de dollars d’investissement, explique la BAD.

Spécialiste des marchés financiers, Amadou HOTT a travaillé dans les domaines de la finance structurée, de la gestion de fonds souverains et dans le développement de solutions énergétiques intégrées sur les places financières de New York, Londres, Dubaï et Lagos. Avant d’entrer au gouvernement sénégalais en avril 2019, il avait occupé les fonctions de vice-président de la BAD en charge de l’Électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique et était parvenu à amener l’institution, en 2017, à consacrer 100% de ses investissements dans la production d’électricité aux énergies renouvelables.

 » Monsieur Hott a une riche expérience en matière de mobilisation de ressources, de partenariats public-privé (PPP), d’énergie durable, de financement des infrastructures et de banque d’investissement. Il s’appuiera également sur ses solides relations avec les décideurs politiques africains, les partenaires de développement et les investisseurs stratégiques et institutionnels pour lever des capitaux pour le financement et le développement de projets d’infrastructures vertes en Afrique  » souligne le document.