« J’appelle les gens à ne pas critiquer monsieur Thierno Alassane Sall« . C’est du moins ce que lance le leader du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) qui a fait une publication sur Facebook pour s’adresser à l’ancien ministre.



Voici l’intégralité de sa publication !

« Monsieur Thierno Alassane Sall, président du parti République des valeurs – que je cite car je n’éprouve aucun mépris ni condescendance ni haine à prononcer son nom – et que je ne vais pas traiter de machin n’a pas commencé à parler de moi hier.

Je ne me pose jamais la question de savoir pourquoi de Dakar à Richard-Toll, de Thiès à Kaolack, de Louga à Ziguinchor les populations interpellent plus le FRAPP dans leurs luttes que monsieur Thierno Alassane Sall.

Je ne critique jamais le fait que le FRAPP et moi ne rencontrons jamais – ou presque – monsieur Thierno Alassane Sall dans les luttes des populations.

C’est pourquoi j’appelle les gens à ne pas critiquer monsieur Thierno Alassane Sall.

Faites comme moi, ce que je retiens de monsieur Thierno Alassane Sall et que nous devons donner en exemple aux citoyens sénégalais c’est qu’il a refusé de signer contre le Sénégal et pour la France.

Restons sur l’essentiel : donner au peuple sénégalais le soir du 31 juillet 2022 lors des élections législatives, une majorité à l’assemblée nationale contre les spoliations foncières, la préférence étrangère, les multiples agressions des ouvriers, des paysans, des pêcheurs, des étudiants, des entreprises…

En vérité je vous le dis, je suis un machin :
– des victimes d’accaparement de terres et de forages,
– des travailleurs victimes d’arriérés de salaire, de licenciement arbitraire, de non respect de leurs droits
– des bacheliers non orientés et des étudiants empêchés de faire leur Master et des milliers de chômeurs

J’ai décidé de continuer à être le machin des populations dans la rue avec elles. J’ai décidé en plus – avec leur permission – d’être le machin des populations à l’assemblée nationale du Sénégal.

Ni Thierno Alassane Sall, Ni Abdourahmane Diouf, Ni Hamidou Dème, ni Cheikh Omar Sy ni Thierno Bocoum – auxquels je souhaite bonne chance pour les prochaines élections législatives – ne sont nos adversaires.

La perspective que le peuple sénégalais fasse de moi un député est une idée insupportable à Macky Sall et à l’APR. Mais pas qu’à eux.

Je le rappelle, je ne suis pour l’instant que candidat à la candidature de Yewwi Askan Wi.

Ma priorité n’est pas d’être député mais de contribuer à transformer cette assemblée nationale qui n’est ni nationale, ni démocratique ni populaire. Et cela passe par bâtir une majorité parlementaire de Yewwi Askan Wi le 31 juillet prochain.