Le Projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR) a été lancé, jeudi, à Fatick (centre), dont le but est de réduire les importations de cette denrée alimentaire, a constaté l’APS. Cette initiative concerne aussi les régions de Kaolack et de Thiès. «Ce projet devrait nous permettre de réduire de manière significative les importations de riz», a dit El Hadj Sémou Diouf, l’adjoint du gouverneur de Fatick, chargé des affaires administratives.

«Avec ce projet, il est temps de travailler avec les producteurs pour réduire considérablement, d’ici à 2025, nos importations de riz», a ajouté M. Diouf lors du lancement du PDCVR, en présence du coordonnateur national du projet, Wally Diouf. L’adjoint du gouverneur de Fatick a invité les responsables du PDCVR à une collaboration avec les autres projets et programmes de la filière riz mis en œuvre dans le centre du pays. Le Projet de développement de la chaîne de valeur riz sera exécuté jusqu’en 2025. Il va intervenir dans la vallée du fleuve (Nord) et dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Il est financé par la Banque islamique de développement et l’Etat du Sénégal. Le coût PDCVR est de 26 milliards de francs CFA. «En plus d’œuvrer à la réduction des importations élevées de riz, le PDCVR va aider à stimuler la croissance économique en améliorant la production, la transformation, la commercialisation et la contribution du secteur privé à la filière riz», a assuré Mansour Diop, son responsable pour la zone centre du pays. «Il est attendu également du PDCVR une augmentation des revenus des producteurs et ménages», a promis M. Diop. Selon lui, le projet sera lié aux instituts de recherche agricole locaux et aux partenaires techniques et financiers par des accords de partenariat.

Sur le terrain, le PDCVR va aménager et augmenter les capacités de rétention d’eau des vallées situées dans les régions bénéficiaires. Il va intervenir en même temps dans la production de semences et fournir des équipements aux producteurs. Son objectif est d’augmenter de 30 % les revenus des producteurs bénéficiaires, d’ici à 2025, de créer 20.000 emplois. Le projet est placé sous la tutelle technique du Programme national d’autosuffisance en riz.