Les prévisions économiques pour 2026 dressent un tableau qui oscille entre prudence et inquiétude. Les analystes internationaux anticipent une croissance plus lente, une hausse continue de la dette publique et une fragilité profondément ancrée dans le commerce mondial. Les tensions géopolitiques, qu’elles soient en Asie, au Moyen-Orient ou en Europe orientale, ajoutent une couche d’imprévisibilité à un environnement déjà complexe.
L’un des défis majeurs réside dans le coût de l’argent. Après les hausses de taux observées ces dernières années, les investisseurs attendaient une détente monétaire. Or, la plupart des banques centrales se montrent hésitantes, redoutant un retour inflationniste. Résultat, les entreprises repoussent leurs dépenses, les ménages réduisent les achats importants et les États se retrouvent à jongler entre consolidation budgétaire et besoins sociaux pressants.
Le commerce international n’échappe pas à cette morosité. Les accords de libre-échange patinent, les sanctions se multiplient, les corridors logistiques se redéfinissent. Les économies émergentes qui avaient bénéficié de la relocalisation industrielle mondiale pourraient perdre du terrain si la demande continue de se contracter.
L’année 2026 n’a pas encore commencé, mais elle ressemble déjà à une partie d’échecs où chaque pièce avance avec prudence, consciente que le moindre faux pas peut entraîner un changement brutal de stratégie. Zaynab sangare










































