J’ACCUSE LE GOUVERNEMENT SALL D’ÊTRE COMPLICE DE LA PRÉCARITÉ QUE VIVENT LES HOMMES ET FEMMES DES MÉDIAS QUE NOUS SOMMES DANS L’EXERCICE DE NOTRE FONCTION.

Oui Mr le PRÉSIDENT durant votre magistère aucun journaliste n’est assassiné, peu sont allés en prison mais le JOURNALISME est entrain d’être assassiné à petit feu dans ce pays que vous dirigez.
Au-delà de la Liberté la Presse Sénégalaise souffre d’abandon , elle agonise, y’a pas de liberté sans indépendance. La première des indépendances est substantielle pour ne pas dire financière.

Coincés entre précarité et exploitation dans les rédactions , nous sommes à la merci de * »loups employeurs »* qui nous dévorent sans état d’âme face à un laxisme d’état sans nom.
LES PROBLÈMES SONT NOMBREUX.
-UN CODE DE LA PRESSE JAMAIS ACHEVÉ, JAMAIS ENTRÉ EN VIGUEUR.
-DES CONDITIONS TRÈS PRÉCAIRES EXPOSANTS AUX POTS DE VAIN ET TENTATIVES MACHIAVÉLIQUES D’HOMMES POLITIQUES SANS ÉTHIQUE.
-UNE EXPLOSION TOUS AZIMUT DE NOUVEAUX MÉDIAS SOCIAUX SANS CONTRÔLE, ENTRAÎNANT UNE DÉCRÉDIBILISATION GENERALE DU JOURNALISME AUX DÉPEND D’HONNÊTES HOMMES ET FEMMES QUI ONT CHOISI CE METIER POURTANT TRÈS NOBLE.
J’ACCUSE LE GOUVERNEMENT ET À SA TÊTE LE PRÉSIDENT JE NE L’ACCUSE PAS D’ENTRAVE À LA LIBERTÉ DE LA PRESSE, JE L’ACCUSE DE * »NON ASSISTANCE À DES PERSONNES EN DANGER ».*
Oui la Presse est en danger et j’avoue que dans un pays où la Presse est piétinée la Démocratie y meurt.

IBRAHIMA KHALIL DIENG