Le projet du gouvernement sud africain contenu dans son Livre vert et portant sur la création d’un nouveau Fonds national de sécurité sociale obligeant tous les salariés sud-africains à contribuer à hauteur de 12% de leurs revenus a été vivement contesté. Le ministère du Développement social qui avait publié le document a finalement procédé à son retrait mercredi 1er septembre.

Le nouveau projet portant création d’un Fonds national de sécurité sociale du gouvernement sud africain ne verra pas le jour en Afrique du Sud. Dans un livre vert, l’exécutif proposait aux employeurs et employés, du public comme du privé, de contribuer jusqu’à 12% de leurs revenus pour les plus démunis. Après que l’opposition et des institutions financières ont rejeté l’obligation de cotiser à ce potentiel système, puis fermement dénoncé l’incapacité du gouvernement à gérer un tel fonds, ce dernier y a finalement renoncé.

Dans le Livre vert sur la réforme globale de la sécurité sociale et des retraites, dévoilé mercredi 18 août, le gouvernement sud africain indique que 10 % des contributions iront à la caisse obligatoire, tandis que les 2% restants serviront à l’assurance-chômage. Face à la contestation, l’exécutif sud africain a précisé qu’un nouveau document serait publié, après avoir apporté plus de clarifications pour éviter toute confusion. 

Dans le monde, 4,1 milliards de personnes ne bénéficient d’aucune protection sociale, indique le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail paru ce 1er septembre. Pour le cas de l’Afrique du Sud, le système de sécurité sociale repose largement sur des couvertures privées.